Expérimentation à l’œuvre 2

Poursuivre la lancée malgré l’incertitude

Photo d’une route bordée d’arbres menant au brouillard. Choisie pour représenter l’incertitude.
Photo de Katie Moum sur unsplash.com

Au début de mars, plus de 100 personnes se sont réunies pour souligner le lancement de la deuxième cohorte de l’initiative Expérimentation à l’œuvre, notre expérience d’apprentissage immersif qui réunit un large éventail d’experts en rechercheconception expérimentale et les met en relation avec des équipes ministérielles qui font avancer la recherche exploratoire ou expérimentale afin d’apprendre ce qui fonctionne.

Peu de temps après le lancement, notre équipe a co‑rédigé un blogue à ce sujet. À la mi‑mars toutefois, les répercussions de la pandémie de COVID‑19 ont commencé à se faire sentir dans l’ensemble de la fonction publique. Nous n’avons jamais partagé cel’entrée de blogue parce que, comme la plupart d’entre vous, nos efforts étaient plutôt consacrés à nous adapter et à apprendre comment poursuivre nos activités malgré l’incertitude.

Ce que nous voulions vous dire

Nous étions heureux de commencer à vous faire part de la croissance et de l’envergure des projets menés dans le cadre de l’initiative Expérimentation à l’œuvre. L’initiative est en effet passée d’une modeste cohorte de 4 équipes en 2018–2019 à:

  • 12 équipes responsables de projets,
  • 5 équipes d’observation et d’apprentissage,
  • plus de 30 experts représentant, au total, près de 20 ministères fédéraux,
  • et 4 organisations externes!

Nous étions ravis de vous parler au sujet de nos experts de l’initiative Expérimentation à l’œuvre et d’avoir des nouvelles à leur sujet. En effet, ce n’est pas tous les jours que vous avez la chance d’interagir avec plus de 320 personnes possédant une expérience et des connaissances approfondies sur l’expérimentation et d’obtenir leurs conseils. L’étendue du savoir collectif et de la richesse intellectuelle de notre groupe d’experts est plutôt étonnante, allant de la recherche ensur le cancer à la neuroscience en passant entre autres par aux sciences l’informatiques et la philosophie de la science et des équipes menant des projets allant de la conservation multi-espèces aux réformes de programmes de subventions et contributions à la réduction des barrières à l’emploi des jeunes. Vous pouvez trouvez les détails sur l’ensemble de la cohorte ici.

Finalement, nNous étions également enchantés de vous parler de l’attention qui a été portée jusqu’ici à la conception de l’expérience d’apprentissage et à l’événement de lancement lui‑même, auquel ont participé Marieke Goettsch et Teo Firpo du laboratoire Innovation Growth Lab de Nesta, et Trina Rytwinski du Canadian Centre for Evidence-Based Conservation).

Il se peut que nous abordions ces éléments au fil du temps, mais pour l’instant, nous aimerions parler du virage que nous avons dû effectuer.

Ce que nous allons plutôt vous dire (pour le moment)

Après le passage sans précédent au télétravail à l’échelle du gouvernement en raison des mesures de santé publique adoptées en raison de la COVID‑19, il nous est apparu clairement que la deuxième cohorte de l’initiative Expérimentation à l’œuvre ne pouvait tout simplement pas continuer comme si de rien n’était.Nous savions que nous devions être flexibles considérant la mesure avec laquelle le contexte, ainsi que les besoins des Canadiens et des fonctionnaires, ont changé.

En tant que petite équipe, dont la plupart des membres concilient travail et soins aux jeunes enfants, nous ne pouvions pas prévoir nos propres horaires et encore moins faire des suppositions sur l’état de préparation des participants à la poursuite de leur parcours d’apprentissage. Nous savions également que de nombreux fonctionnaires étaient en réaffectation afin de fournir des ressources supplémentaires dans les secteurs où les besoins étaient plus pressants.

Nous voulions être à l’écoute des besoins de nos équipes de projet et de nos experts. Nous avons donc dû en apprendre davantage sur ces besoins afin de planifier une voie à suivre.

Pour commencer, nous avons fait deux choses :

Nous avons envoyé un courriel pour vous faire part de ce que nous savions jusqu’à maintenant et pour rassurer les équipes que même si nous avions l’intention de poursuivre l’initiative EO2, nous comprenions également que chacune des équipes pourrait être confrontée à ses propres nouveaux défis quant à sa capacité de poursuivre ses activités.

Nous avons également demandé à nos responsableschefs de projet et à nos experts de répondre à un sondage. Ce que nous devions avant tout savoir, c’était si les gens pouvaient continuer leur route à plein régime ou à capacité réduite, ou encore s’ils avaient tout simplement besoin de tout mettre en suspens.

Comme vous pouvez l’imaginer, la réponse a été mitigée. Mais cCet exercice nous a donné les renseignements dont nous avions besoin pour déterminer notre plan pour la suite des choses. si nous devions ou non interrompre l’expérience, ainsi qu’une bonne idée des projets qui pourraient être jumelés à des experts qui n’avaient plus les ressources pour poursuivre, et vice versa.

Au cours des derniers mois, nous avons suivi une voie plus souple qui permettra aux projets qui peuvent se poursuivre d’aller de l’avant, tandis que d’autres projets qui ont dû ralentir ou être mis en suspens ont pu le faire tout en continuant à faire partie de la cohorte de l’initiative EO2. En ce qui nous concerne, la situation nous a également amenés à modifier nos objectifsvisées quant ausur le plan de l’apprentissage et de dl’engagement auprès de notre cohorte. Nous avançons à un rythme différent, et il n’y a aucun mal à cela.

Et ainsi, le parcours se poursuit

L’initiative Expérimentation à l’œuvre est, à la base, un parcours d’apprentissage. Les parcours d’apprentissage sont intrinsèquement difficiles, mais aussi incroyablement gratifiants.

Nous sommes encouragés par toutes les équipes de projet qui poursuivent leurs activités de recherche pendant cette période difficile, et par les experts qui les soutiennent. Pour ce qui est de la prochaine année, la deuxième cohorte de l’initiative Expérimentation à l’œuvre aura été un succès si nous pouvons tirer des enseignements non seulement des projets eux‑mêmes, mais aussi de la façon dont les choses ont changé, de la manière dont nous nous sommes adaptés, avons effectué un virage et tiré parti des opportunités au cours de la crise. Même si des modifications ont dû être apportées à certains projets, nous sommes convaincus qu’il y a beaucoup à apprendre au cours de la prochaine année, ce qui est la véritable mesure du succès.

Lors du lancement au début de mars, nous avons demandé à nos participants de sortir de leur zone de confort en prenant part à un exercice de chant (mené par Helen Daniels). Certains participants ont apprécié l’exercice, d’autres non, mais nous croyons que l’inconfort ressenti par certain était un aperçu de ce qui attendait les participants dans leur parcours d’apprentissage: il y a des moments où apprendre et appliquer de nouvelles méthodes nous mettent au défi, avec ou sans Covid-19. nous avons tenu à préparer nos participants à un parcours parsemé d’expériences enrichissantes. Pour ce faire, nous avons dû les sortir de leur zone de confort, alors nous avons demandé à Helen Daniels de diriger les participants pendant un exercice de chant.

Manifestement, le fait de chanter au travail a mis certaines personnes mal à l’aise, mais nous croyons que c’est une bonne chose. Il ne fait aucun doute que durant leur parcours d’apprentissage, nos participants vivront des moments où il sera difficile d’apprendre et d’appliquer de nouvelles méthodologies.

Nous espérons mettre en place une routine de publication de blogue: restez à l’affût pour d’autres blogues d’Expérimentation à l’oeuvre pour faire la connaissances des membres de notre cohorte et avoir un aperçu de leur travail.

We’re hoping to get into a more regular blogging routine: stay tuned for future Experimentation Works blogs to meet the members of our cohort and peer into the work they’re doing.

(Peu importe que dans les circonstances actuelles, en raison de la pandémie de COVID‑19, nous avons presque tous été retirés de force de notre zone de confort de différentes façons inattendues).

Nous espérons que, lorsqu’ils seront confrontés à de nouveaux défis d’apprentissage, les participants pourront se souvenir de ce qu’ils ont ressenti pendant cette séance de chant et de ce qu’ils ont découvert sur leurs propres capacités d’apprentissage pourra les aider à surmonter ces défis.

Restez à l’affût des prochains blogues sur l’initiative Expérimentation à l’œuvre pour rencontrer les membres de notre cohorte et jeter un œil sur les travaux qu’ils réalisent.

--

--

L’expérimentation à l’œuvre
L’expérimentation à l’œuvre

Written by L’expérimentation à l’œuvre

Présentation de l’expérimentation au sein du gouvernement du Canada: https://linktr.ee/GCEXP | Suivez notre parcours en anglais: https://exp-works.medium.com/

No responses yet